Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue
Endormeuses saisons je vous aime et vous loue
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue
Où par les longues nuits la girouette s'enroue
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres
Et sur qui dés longtemps descendent les frimas
Et sur qui dés longtemps descendent les frimas
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres
- Si ce n'est par un soir sans lune, deux à deux